La communication médicale est possible

Dans la pratique médicale de tous les jours, les médecins ont le plus souvent des difficultés à gérer la communication de l’ensemble des informations médicales, par manque de temps, de formation appropriée à la communication ou improbablement par manque de volonté. Cette solution oblige les patients et leurs familles à chercher des informations à partir d’autres sources, le plus souvent peu fiables. Il est donc bon de savoir comment la communication médicale peut permettre l’amélioration de la santé des patients.

Médecin et communication médicale

La quasi-totalité du personnel de santé s’accorde pour soutenir l’importance de la communication médicale dans la qualité de la prise en charge du patient.

La communication médicale doit être maintenue tout le long de la présence du patient dans l’établissement sanitaire. Il est donc clair que cette communication doit être présente depuis l’entrée du patient dans l’hôpital jusqu’à sa sortie.

Il était tout à fait important que les médecins apprennent les principes d’une bonne communication médecin-patient et les appliquent en pratique clinique.

Il est rapporté que les femmes médecins généralistes avaient davantage plus de communications que leurs collègues de sexe masculin et que leurs consultations étaient plus longues.

Par leur entrisme, les réseaux sociaux vont conduire à façonner les méthodes de la communication médicale. Il faut dont faire attention à ces informations médicales qui ont le plus souvent beaucoup de chance d’être erronées, soit de façon involontaire, mais aussi dans un cadre intentionnel.

Il ne faut surtout pas oublier la téléconsultation médicale qui est souvent présentée comme un remède à la désertification médicale des zones rurales et aussi pour la réduction des dépenses de santé.

Difficultés de la communication médicale

Les obstacles à la communication médicale peuvent légitimement être attribués à :

un manque de formation ;
la barrière linguistique ou tout autre situation ne permettant pas de favoriser les échanges communicationnels, comme le cas d’un patient sourd ;
une prise de conscience insuffisante de l’importance de la communication avec le malade ;
un manque de temps ;
une formation quasi inexistante du personnel soignant à la communication médicale ;
un déficit de communication entre personnel soignant ;
l’influence, le plus souvent néfaste, des réseaux sociaux ; et
plusieurs obstacles structurels, organisationnels, mais aussi juridiques et culturels.

Comment améliorer la communication médicale

L’amélioration de la communication médecin-patient pourrait passer par :

l’instauration d’un programme d’enseignement des techniques de communication médicale s’appuyant sur l’adhésion des médecins ;
des formations permettant de briser toute barrière linguistique et instaurer des méthodes de communication avec les sourds ;
des centres médicaux centrés sur le patient ;
l’intégration des technologies de l’informatique et de la communication dans l'enseignement médical ;
une formation informatique pour les professeurs et les étudiants ;
la connaissance des médecins des principales sources d’informations écrites à destination des patients ;
le fait de repenser globalement la gestion de l’information médicale et saisir le plein potentiel de ces nouveaux médias que sont les réseaux sociaux, afin de faire face aux nouvelles problématiques légales ou déontologiques ainsi induites ; et enfin,
la population elle-même qui, instruite par les médias, devrait également participer à cette véritable culture de la communication.

Au total, la communication médicale reste incontournable dans la prise en charge du patient et à ce titre doit être vulgarisée dans tous les établissements de santé et aussi chez les patients qui doivent, en comprenant toutes les difficultés inhérentes à la communication en général, être tolérant devant les déficits communicationnels du personnel de santé.

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